Les huiles essentielles pendant la grossesse

Leurs vertus ne sont plus à démontrer : les huiles essentielles, colonne vertébrale de l’aromathérapie, peuvent être très bénéfiques, tant sur le plan de la beauté que de la santé, et il s’agit là d’un atout que nous exploitons comme il se doit chez les Savons de Joya. Pour autant, la prudence est de rigueur lors de leur utilisation : il s’agit d’essences végétales concentrées en agents aromatiques particulièrement actifs, et il convient de les manier avec beaucoup de précaution. Les femmes enceintes en particulier doivent faire preuve de discernement en les employant. Petit état de l’art du bon usage des huiles essentielles pendant la grossesse.

Huiles essentielles proscrites durant toute la grossesse

Certaines huiles sont à éviter comme la peste depuis la conception jusqu'à la naissance de l’enfant. En effet, quelques-unes d’entre elles contiennent de la cétone, une molécule abortive susceptible de provoquer une fausse couche. Il est essentiel d’éviter qu’une telle molécule soit absorbée par le corps de la mère afin que le corps organique et le bébé n’entrent pas en contact. La liste de ces huiles absolument interdites jusqu’à la naissance est la suivante : menthe des champs, menthe poivrée, eucalyptus mentholé, absinthe, camphre, origan, persil, thuya, vétiver, aneth, romarin, cyprès, cèdre, palmarosa, clou de girofle et sauge. Même s’il convient de bien mémoriser cette liste dans les détails, une bonne astuce mnémotechnique consiste à rejeter loin de soi toute huile essentielle évoquant une fraîcheur mentholée ou anisée. Il est cela dit préférable de bien intégrer l’ensemble des interdictions car toutes ces substances ne sont pas à saveur mentholée ou anisée, il ne s’agit que d’une astuce indicative. À noter que certaines huiles d’eucalyptus sont, quant à elles, largement tolérées une fois le premier trimestre passé ; seule l’eucalyptus mentholée est réellement à bannir, mais par souci de précaution, on peut exclure toute huile portant ce nom.

Huiles essentielles interdites au premier trimestre

La liste des huiles essentielles autorisées durant la grossesse au stade du premier trimestre est très aisée à retenir : aucune ! Outre les huiles potentiellement abortives évoquées plus haut, les huiles constituent de manière générale de puissantes substances, très actives, et composées de moult molécules susceptibles de faire réagir l’organisme. Aussi, si nombre d’entre elles sont certainement inoffensives dans les faits, il est impératif durant les trois premiers mois, phase cruciale de la constitution des organes et des premières pulsations cardiaques, d’appliquer le principe de précaution totale : aucune huile essentielle, même diluée dans une autre substance.

Huiles autorisées après le premier trimestre

Fort heureusement pour les férues d’aromathérapie, les huiles utilisables une fois la phase sensible achevée sont légion. Un peu plus d’une trentaine peuvent être utilisées sans danger, parmi lesquelles les huiles de lavande, de basilic, de camomille, de cardamome, de citron, d’estragon, de géranium, de gingembre, d’orange, d’ylang-ylang, de patchouli, de marjolaine, de rose... Cette proposition n’est pas exhaustive, mais quoi qu’il en soit, il convient de consulter son médecin traitant ou son pharmacien avant tout recours à une huile et ce même si la substance en question ne semble pas contre-indiquée.

Les bienfaits des huiles durant la grossesse

Certaines substances sont particulièrement indiquées pour lutter contre quelques-uns des désagréments liés à la grossesse. C’est typiquement le cas de l’huile de citron ou de l’huile de gingembre, très efficaces contre les nausées si celles-ci perdurent au-delà des trois premiers mois. Les huiles de lavande et de camomille sont, quant à elles, idéales pour favoriser la décontraction, et ainsi lutter contre certaines angoisses liées à cet état particulier.

Huiles essentielles sur les femmes enceintes : le bon usage

Quelques précautions et bonnes pratiques sont à favoriser lorsque l’on est enceinte et qu’on souhaite profiter des vertus de ces substances végétales. La principale règle, déjà mentionnée plus haut et qui ne souffre aucune transgression est de ne jamais avoir recours aux huiles essentielles, sous quelque forme que ce soit, au premier trimestre de grossesse. Seconde recommandation : ne jamais s’administrer l’huile par voie orale, et ce jusqu’à l’accouchement, ni sous la langue, ni diluée dans une boisson, ni sur un sucre. Les seuls modes d’assimilation permis sont les voies cutanées et olfactives. On se frictionne (mais jamais le ventre ni la poitrine), on inhale, mais rien ne passe par la bouche. Autre précepte à suivre : privilégier des cures courtes. Quelques jours d’administration, quel que soit le résultat escompté et l’huile choisie, et pas davantage. Dernier conseil, et non des moindres : assurez-vous toujours que la composition des huiles ou des matières composées d’huiles que vous achetez est qualitative, et privilégiez, que ce soit sur Internet ou en boutique physique, des adresses sûres dont vous êtes absolument certaines qu’elles ne transigent pas avec la sûreté et l’innocuité des produits qu’elles emploient.

L’huile essentielle chez Les Savons de Joya

Ce n’est pas un secret : dans notre savonnerie, nous sommes particulièrement friands des huiles essentielles pour la confection de nos produits cosmétiques. Pour les femmes désireuses de stopper toute thérapie par les huiles durant leur grossesse, nous proposons évidemment un large choix de produits développés sans elles. Certaines de nos gammes en sont dépourvues, et toutes celles qui en contiennent sont systématiquement associées à leur pendant « sans huile ». C’est le cas de nos shampoings solides sans huiles essentielles, de nos déodorants naturels sans huiles essentielles, ou encore, de nos savons sans huiles essentielles.

Pour toutes celles qui souhaitent continuer à bénéficier des bienfaits de ces substances végétales actives jusqu’à la naissance, notre boutique est bien achalandée en cosmétiques conçues à partir d’huiles compatibles avec une grossesse avancée au-delà du premier trimestre. Parmi cette sélection, vous trouverez notamment nos savons aux agrumes, au bois de rose et à l’ylang-ylang. Côté shampoings, nos galets lavande ou camomille, entre autres, seront parfaitement adaptés. En boutique, n’hésitez pas à demander conseil, et sur le site, utilisez l’outil de filtre qui permet de distinguer les cosmétiques élaborées avec huile et les autres en un seul clic.

Nul besoin de faire une croix sur les huiles essentielles pendant la grossesse. Elles peuvent même constituer de puissants alliés contre certains tracas inhérents à cette période. Tout l’enjeu est de savoir les employer avec sagesse et parcimonie, de les bannir au 1er trimestre, de sélectionner rigoureusement vos fournisseurs, et de vous faire conseiller par des professionnels de santé en cas de doute. Une fois ces précautions prises, à vous les joies des effluves végétales en attendant l’heureux événement !