Greenwashing : de quoi parle-t-on ?

Le greenwashing, nous en avons toutes et tous plus ou moins entendu parler. Alors que notre conscience écologique globale est, heureusement, de plus en plus forte, nous souhaitons tous agir à notre mesure pour la préservation de l’environnement, de la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique. Toutefois, alors que nous sommes en quête de produits de cosmétique écologiques, écoresponsables, éthiques et respectueux de l’environnement, nous nous retrouvons face à un phénomène d’ampleur : le greenwashing. Vous vous interrogez alors qu’est-ce que le greenwashing ? Comment faire la différence entre les marques œuvrant pour respecter l’environnement et proposant des engagements durables et les pratiques commerciales trompeuses ? Comment agir pour l’environnement tout en prenant soin de soi ? Les Savons de Joya vous disent tout.

Qu’est-ce que le greenwashing ?

Dans votre recherche de produits cosmétiques naturels, durables et responsables issus de l’agriculture biologique, vous prêtez attention à ne pas vous laisser séduire par le greenwashing. Afin de s’en prémunir efficacement, encore faut-il comprendre cet anglicisme. Greenwashing est le résultat de la rencontre entre « green Â», soit « vert, Ã©cologie Â», et de « washing » qui provient d’un terme bien connu « le brainwashing Â», se traduisant littéralement par « lavage de cerveau ». En français, nous utilisons également les termes « Ã©coblanchiment Â» et « verdissage Â» pour faire référence à ce procédé marketing.

Pour résumer le principe du greenwashing simplement, il s’agit d’un procédé de marketing, aussi connu sous les noms de marketing vert ou de marketing écologique, consistant à donner à une marque ou des produits une image responsable et soucieuse de l’environnement. En un mot : écologique. Toutefois, dans les cas avérés de greenwashing, les produits sont loin de correspondre aux prérequis écologiques. Il s’agit alors uniquement de profiter d’une tendance à des fins commerciales, sans réels engagements écologiques de la marque. Cette pratique va alors induire en erreur les consommateurs dans leur recherche de produits respectueux de leur santé et de l’environnement.

Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants.

Antoine de Saint-Exupéry

Comment reconnaître le greenwashing ?

Désormais, nous sommes conscients de ce qu’est le greenwashing. Toutefois, une interrogation demeure, comment reconnaître le greenwashing ? Quelle marque s’engage réellement dans une démarche d’écoresponsabilité, d’écoconception et d’impact écologique moindre ? Afin de faire la distinction entre pratiques trompeuses et réelle démarche écologique, nous vous donnons nos conseils. 

Prêter attention aux labels

À la suite de votre propre prise de conscience et votre envie de vous inscrire dans une démarche de développement durable, vous recherchez des produits aussi respectueux de l’environnement que de votre santé. Parmi la myriade de publicités, produits et marques prônant un impact environnemental moindre, vous avez du mal à déceler ce qui relève du greenwashing ou non.

L’un des premiers éléments à rechercher lorsque vous désirez changer votre routine beauté pour des cosmétiques écologiques est les labels. Dans le cadre de leurs pratiques commerciales et marketing, vous pouvez découvrir apposé sur certains produits un label ou écolabel non officiel et n’apportant aucune authenticité ou élément de réassurance pour le consommateur. Rappelons-nous d’une chose, seuls les organismes certificateurs sont à même d’autoriser l’utilisation d’un label écologique sur des produits. Pour l’obtenir, les produits subissent une étude complète et rigoureuse réalisée par des professionnels certificateurs. Parmi eux, nous pouvons citer, Ecocert, Cosmébio ou encore Nature et Progrès. Dignes de confiance, ils attestent que les produits respectent une charte précise et correspondent à des impératifs sociaux et environnementaux. Par exemple, pour obtenir la certification Cosmébio, cosmos organic, le produit doit être composé d’un minimum de 95% d’ingrédients bio sur l’ensemble des ingrédients pouvant l’être et de 20% d’ingrédients bio sur le total du produit.

Vous souhaitez un savon qui sente bon, qui permet de réduire le gaspillage et qui est respectueux de votre peau et de l’environnement ? Nous vous présentons notre savon aux agrumes ! Enrichi en ingrédients naturels issus de l’agriculture biologique ou 100% d’origine naturelle, et au packaging minimaliste, notre savon surgras s’adaptera à tous les types de peaux. De quoi concilier respect de l’environnement et cosmétiques responsables.

Déchiffrer les appellations fausses ou trompeuses

Afin de déceler les informations fausses ou trompeuses, il est possible de prendre conscience des codes utilisés dans le cadre du greenwashing. Certains de ces codes, qui peuvent induire le consommateur en erreur, sont simples à déceler. En vous saisissant de votre produit, vous ne voyez pas de label, toutefois, il semble avoir l’air écologique. Cette impression provient, par exemple, de l’utilisation de la couleur verte pour intensifier le côté proche de la nature, et donc, naturel du produit. Vous retrouvez également certains éléments de langage qui vous interrogent, « naturel Â», « bio Â» apparaissent sur le produit sur un fond de forêt ou accolé à des images de plantes. Par association, ces codes vous laissent sous-entendre que votre futur produit est « green Â» et que la marque Å“uvre pour la protection de l’environnement.

Autre élément qui peut sonner l’alerte est la mise en avant, appuyée, d’un ingrédient entrant dans la composition du produit. En indiquant le pourcentage d’ingrédients naturels, ou en soulignant la présence de tel ou tel composant, nous pourrions presque croire à un engagement écologique de l’entreprise ou de la marque. Pour s’en assurer, nous vous invitons à étudier avec attention la liste des ingrédients ou la liste INCI (Nomenclature Internationale des Ingrédients Cosmétiques).

Lire attentivement les listes d’ingrédients

Repérer les éléments propres au greenwashing peut devenir simple, à condition de suivre les bonnes méthodes ! Afin de déceler les potentiels pièges, prendre le temps de lire les étiquettes de vos produits cosmétiques peut faire une réelle différence. Au-delà des messages promotionnels vantant l’inscription de la marque dans une démarche de développement durable, il est possible de reconnaître certains signes. Vous l’avez sans doute déjà vu sur certains produits, sans que cela relève de la publicité mensongère, des messages du type « Composé de X% d’ingrédients naturels Â» ou encore « Ã  l’huile d’amande douce bio Â». Ces messages ne garantissent pas au consommateur que la composition du produit est écoresponsable ou encore bonne pour votre santé. Il ne fait que souligner qu’un élément biologique entre dans la composition, sans pour autant garantir que c’est le cas pour l’ensemble des ingrédients du produit.

Afin d’être sûr de votre choix, prenez le temps de lire la composition de votre produit. En plus de vous assurer de la démarche écoresponsable de la marque de votre choix, vous pourrez surtout vous assurer que leurs produits seront respectueux de votre santé et de l’environnement. Pour vous guider, retenez quelques noms d’ingrédients issus de la pétrochimie ou appuyez-vous sur Inci Beauty pour en apprendre davantage sur certains ingrédients.

Écoblanchiment ou greenwashing : l’esprit critique

Parvenir à associer écologie et développement durable en cosmétique, c’est possible ! En adoptant des automatismes simples et en prenant garde aux faux engagements environnementaux proclamés, vous pourrez trouver une routine de beauté efficace, naturelle et respectueuse. Désormais, reconnaître le greenwashing vous sera plus aisé et adopter de bonnes pratiques environnementales n’aura jamais été aussi simple !